05/09/2022 Leuven – Le diocèse de Kohima se situe dans l’État du Nagaland, dans le nord-est pauvre et sous-développé de l’Inde. Différents groupes ethniques y vivent, chacun parlant sa propre langue. La plupart vivent de l’agriculture, beaucoup sont au chômage, et dans les villages reculés, la majorité des gens ne sait ni lire ni écrire. Cependant, la cohésion sociale est encore forte dans les villages.
La foi catholique n’est arrivée sur le territoire de l’actuel diocèse de Kohima qu’en 1948 avec quelques religieuses. Au début, elles se sont heurtées à une grande résistance, et les personnes qui embrassaient la foi catholique étaient même sévèrement punies. Aujourd’hui, 61.000 fidèles, plus de 200 prêtres séculiers ou religieux, et 425 religieuses appartiennent au diocèse, qui compte aujourd’hui 54 paroisses. Et il y a beaucoup de vocations locales : 250 religieuses et 58 prêtres proviennent de groupes ethniques autochtones.
Mgr James Thoppil accorde une grande importance à la formation religieuse des laïcs, et il a constaté un grand besoin de formation des catéchistes, de cours de préparation au mariage et cours pour les couples mariés, de travail auprès des femmes, des enfants et adolescents, et de bien d’autres choses encore. Mais pour tout cela, il manquait un centre de formation. Comme la construction d’un nouveau centre était bien trop coûteuse, l’évêque a décidé de transformer l’ancien petit séminaire, qui avait entre-temps déménagé ailleurs, en centre pastoral diocésain. Toutefois, l’ancien bâtiment avait grand besoin d’être rénové, et au fil du temps, les éléments en bois avaient été mangés par les termites. Il y avait beaucoup à faire.
Grâce à l’aide de nos bienfaiteurs qui avaient offert 20.900 euros, la rénovation a pu être entamée. Cela n’a pas été facile, car la pandémie a d’abord contrecarré le projet. Les travailleurs, venus de différentes régions du pays, ont dû rentrer chez eux au début de la pandémie. Plusieurs autres confinements ont suivi, de même que de nombreuses restrictions imposées par le gouvernement. Il n’a pas non plus été facile de faire revenir les travailleurs par la suite. À cela se sont ajoutés les hausses de prix et l’inflation, conséquences de la pandémie. Pourtant le travail a repris, lentement mais sûrement, avec l’aide de villageois.
Fin mars 2022, le moment était enfin venu : à la grande joie de l’évêque et des fidèles, le centre a pu être inauguré. C’était une grande fête, et même le nonce apostolique était présent. Mgr Thoppil ressent une « immense gratitude » envers tous ceux qui ont apporté leur aide. Que Dieu vous le rende !
Votre don bénéficiera à ce projet ou à un projet similaire, et permettra le travail pastoral de l’Aide à l’Église en Détresse.
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