07/02/2023 Leuven – Le vicariat apostolique de Yurimaguas couvre une vaste superficie de 70.000 kilomètres carrés. Ses habitants appartiennent à des groupes ethniques indigènes qui souffrent d’une grande pauvreté. Leurs huttes sont construites en feuilles de palmier, et la plupart des petits villages sont exclusivement accessibles par bateau. Il n’y a pas de routes, et ici, les soins médicaux et l’éducation ne sont fournis que par l’église. Or, les fidèles vivent largement dispersés, et il y a beaucoup trop peu de prêtres.
Mgr Jesus Maria Aristin Seco nous explique que beaucoup de jeunes ont de gros problèmes : « Beaucoup de familles sont brisées, privées d’une figure vraiment paternelle et/ou maternelle, beaucoup d’enfants vivent avec leurs grands-parents ou d’autres proches. Face à ce genre d’abandon, de nombreux jeunes se réfugient dans les gangs, un phénomène qui finit par les faire tomber dans la délinquance juvénile, l’alcool, la délinquance et la drogue, et beaucoup sont infectés par le sida en raison de la promiscuité sexuelle ».
La qualité de l’enseignement scolaire laisse aussi souvent beaucoup à désirer. Beaucoup de jeunes ont dû travailler dès leur plus jeune âge en raison de la pauvreté des familles.
Malgré les difficultés des conditions d’ensemble, l’apostolat des vocations, qui s’est établi dans le Vicariat il y a quelques années, porte ses fruits. En effet, il y a chaque année des vocations. La formation sacerdotale est complétée par une période préparatoire de deux ans, dite propédeutique, afin que, entre autres, les lacunes de l’enseignement scolaire soient comblées avant que les jeunes gens ne se consacrent à l’étude de la théologie et de la philosophie.
En ce moment, 17 jeunes se préparent à devenir un jour prêtres. Dix d’entre eux sont encore en propédeutique, les deux années de préparation, à Yurimaguas, les sept autres sont déjà entrés au séminaire du diocèse de Callao et y suivent des cours. Les formateurs doivent consacrer beaucoup de temps, de soins et d’attention aux futurs prêtres. Il est important d’entretenir un climat de confiance et de charité pour que les vertus puissent se développer et que ces jeunes, dont beaucoup n’ont pas eu de famille stable et ont souvent grandi dans des circonstances difficiles, puissent mûrir humainement, spirituellement et intellectuellement pour devenir des personnalités solides.
Pour l’évêque, la formation des prêtres est l’une des tâches importantes. Son but est de « former de vrais pasteurs qui soient de vrais disciples missionnaires de Jésus-Christ, à l’exemple de la Bienheureuse Vierge Marie ». Ils doivent « œuvrer à la nouvelle évangélisation afin que, transformés par l’Evangile, la célébration du mystère pascal, et marqués par la vie au séminaire, ils puissent participer à l’édification du Royaume de Dieu dans le monde d’aujourd’hui ». Celui qui veut devenir prêtre doit avant tout être un « homme de Dieu », comme l’écrit saint Paul, souligne l’évêque.
Nous voudrions soutenir ces 17 jeunes qui sont sur le chemin de l’ordination sacerdotale, et avons promis une aide à la formation de 7.700 euros.
Votre don bénéficiera à ce projet ou à un projet similaire, et permettra le travail pastoral de l’Aide à l’Église en Détresse.
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